MANU KATCHE
Biographie de Manu Katché Né le 27 octobre 1958 à St Maur des Fossés (Paris, 94), Manu a commencé par la danse classique vers l’âge de 5 ans ! Une idée de sa mère. Il l’a pratiquée pendant 2 ans, mais timide et entouré que de filles, il opte pour le piano à 7 ans. Sa Grand-Mère jouait du violon, son Grand-Père de l’accordéon et son père qu’il n’a connu que jusqu’à l’âge de deux ans, était batteur et chanteur de Gospel. Au début, c’est son Grand-Père qui lui installait des contenaires en guise de batterie, et lui coupait des bouts de bois pour les baguettes. Plus tard, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, pour poursuivre une formation classique en percussion. Il obtiendra le premier prix du conservatoire. Manu Katché est un musicien/auteur/compositeur/interprète français. Quoiqu’il ait enregistré un CD, It’s About Time, en tant que compositeur, parolier, batteur et qu’il ait également composé plusieurs BOF, c’est en tant que batteur qu’il est le plus connu. Pour le mélomane à l’oreille quelque peu attentive, Manu Katché est aisément reconnaissable à son style particulier. C’est d’ailleurs pour cela que tant de musiciens célèbres font appel à lui. C’est en effet un «musicien de studio», c’est-à -dire qu’on l’appelle lorsqu’on le veut sur un disque. Il apparaît comme quelqu’un d’ouvert, simple, naturel et sympathique, comme son jeu de batterie d’ailleurs. Manu Katché a reçu plusieurs distinctions : notamment une victoire de la musique en 1986 «Meilleurs Arrangements de l’année» pour La Boite de Jazz de M. Jonasz. En 1987, il reçoit sa seconde victoire de la Musique en tant que «Meilleur musicien studio de l’année». Cette même année, Modern Drummer lui décerne le prix du «Best Coming Up Drummer of the Year». En 1996, c’est avec la B.O Un Indien dans la ville (1994) qu’il reçoit la Victoire de la musique de film (un album avec ses propres compositions collaborant avec Tonton David et Geoffrey Oryema). En novembre 2004, à Montréal, il reçoit un «award» pour l’ensemble de sa carrière lors du festival «Les Percussives». Depuis septembre 2004, Manu Katché a repris le chemin de la scène pour une tournée mondiale avec des titres de sa propre composition à tendances électro-jazz. Son prochain album solo est prévu pour août 2005 (chez ECM). Il a donc commencé par fréquenter un conservatoire de musique classique en tant que percussionniste. Parallèlement à cela, il se mit à la batterie. C’est là qu’il apprît à «frapper», devant adapter sa technique au contexte dans lequel il évoluait. Il commença par jouer du jazz et de la soul des années soixante dix. Il fut batteur des tournées de Coluche. Ensuite commença pour lui une carrière de musicien de studio à Paris. Il joua notamment sur des albums de Jean-Jacques Goldman, Jeanne Mas et surtout Michel Jonasz. Son style propre n’était encore que peu présent à l’époque : un musicien de studio est le plus souvent «au service» de son «employeur». Sa carrière connût un tournant lorsqu’il enregistra les titres pour le So de Peter Gabriel. Il accompagna ce dernier lors des méga-concerts londoniens de l’époque: le Live Aid à Wembley, en tournée Amnesty International, ... . Ce fut le début d’une carrière internationale des plus variées. La carrière internationale de Manu démarre en trombe grâce à Peter Gabriel. C’est alors qu’il se fait remarquer par les plus grands du pop/rock des années 80. Dès lors, il enregistra pour la chanteuse Joni Mitchell, Sting (qu’il rencontra en 86 sur la tournée Amnesty où il accompagnait Gabriel), Dire Straits, Tears for Fears, The Christians, Robbie Robertson, Joan Armatrading, Paul Young, Tracy Chapman, Youssou N’Dour, Pino Daniele, Simple Minds, Joe Satriani, Richard Wright des Pink Floyd, ... Il touchera encore au «jazz nordique» de Jan Garbarek. Enfin, il ne délaissa pas sa France d’origine. On pouvait ainsi l’entendre en live ou en studio avec Véronique Sanson, Cabrel, Voulzy, Stephan Eicher, Michel Petrucciani, etc. Manu a également fait partie de plusieurs formations comme Odeur, Zao, Preface, The Tweeters... Et c’est en 2004, qu’il créé son propre groupe : Manu Katché Tendances, afin de prendre un nouveau tournant dans sa carrière. Il revient donc à son premier amour : le jazz ! Son originalité, sa façon de jouer, tout simplement ! En fait, contrairement à des batteurs comme Vinnie Colaiuta, Dave Weckl ou Dennis Chambers, Manu n’a pas une technique hors du commun, mais il a son propre style aisément reconnaissable, comme Stewart Copeland des Police. Tout est question de «feeling». Manu est un instinctif. C’est d’ailleurs pour cela, pour son style particulier, que tant d’artistes font appel à lui. C’est un musicien créatif qui ajoute sa petite touche personnelle à toute chanson, même lorsqu’il exécute un rythme «standard». Il sait utiliser les différentes «couleurs» qu’une batterie peut offrir, peut-être cela lui vient-il de sa formation classique ?! En plus d’être rythmique, son approche de batterie est musicale. En plus de nous faire taper du pied en écoutant une chanson, il colorie la musique à la manière d’un percussionniste. Alors que la plupart des batteurs utilisent principalement, le charleston et la caisse-claire, dans la musique rock du moins, Manu introduit avec goût les toms dans ses accompagnements. Manu aime à combiner les petites cymbales Splash, discrètes mais efficaces. Lorsque la chanson le permet, son jeu est plutôt syncopé, créant ainsi un balancement en contraste avec les autres instruments : le résultat est surprenant, original et de très bon goût. Une autre chose à noter est le son de sa batterie et de ses caisses claires (accordées plutôt haut), le plus souvent irréprochable et équilibré, lorsqu’il est naturel et pas trop «trafiqué» par l’ingénieur du son...
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