Anne, ma soeur Anne, si je te disais ce que je vois venir
Anne, ma soeur Anne, je n'arrive pas à y croire
C'est comme un cauchemar, sale cafard
Anne, ma soeur Anne,
En écrivant ton journal du fond de ton placard
Anne, ma soeur Anne,
Tu pensais qu'on n'oublierait jamais mais mauvaise mémoire
Elle ressort de sa tanière la nazi-nostalgie
Croix gammée, botte à clous, toute la panoplie
Elle a pignon sur rue des adeptes, un parti
La voilà revenue, l'historique hystérie
Anne, ma soeur Anne, si je te disais ce que j'entends
annotation Anne, ma soeur Anne, les mêmes discours
Les mêmes slogans, les mêmes aboiements
Anne, ma soeur Anne,
J'aurais tant voulu te dire petite fille martyr
Anne, ma soeur Anne,
Tu peux dormir tranquille elle ne reviendra plus la vermine
Mais, beaucoup d'indifférence, de patiences malvenues
Pour ces anciens damnés au goût de déjà vu
Beaucoup trop d'indulgence, trop de bonnes manières
Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière
Comme hier
Anne, ma soeur Anne, si je te disais ce que je vois venir
Anne, ma soeur Anne, je n'arrive pas à y croire
C'est comme un cauchemar, sale cafard
Album: Anne ma soeur Anne (1985).
Louis Chédid a écrit cette chanson dans les années 80, lors de la montée du Front National, c'est-à-dire de l'extrême-droite, en France.