C'est Facile / Akli.D
We Thuggin"
(feat. R.
Kelly)
[Fat Joe (R. Kelly)]
(Ooohhh, mmm)
Yea, uh, uh (Fat Joe and the R)
That shit y'all (Breakin shit down)
Shake that, funky, funky, funky (Yeah)
Sticky, icky, icky - yeah uh
I got that shit y'all
I got that shit y'all
Uh yo yo
[Fat Joe]
Crackman and I'm at it again
Niggas had they run, now it's time for change
When we step in the club, nigga tuck ya chain
Got the mink on - same color the Range
Uh, pour liqour for my nigga that's gone
Big Pun! Then we party like we just came home
Fuck a bitch if she act to grown
I don't need that shit, I got my wife at home
Uh words slurrin, dirty urine
Drunk off of Henny and the 'jo keep burnin
Dancin with shorty and her friend keep flirtin
I don't always crush two but tonight seems certain
Party hard like "Fuck all y'all!"
Bottles in the air like we stuck up the bar
Terror Squad man you know who we are
Cruise through ya block and them drop-top Bentley's is ours
[Chorus - R. Kelly]
Yeah, we thuggin, rollin on dubs and,
Off up in the club, whylin like what
Got Cris' on pop, Henny wit no chaser, mami don't stop
Throwin up six o'clock, plus I got four hun-nies in the
drop
And my man Joe's got the keys to the spot
And it's full with hunnies, panties with no tops
We take a puff of 'dro be-atch
[Fat Joe]
Yea uh, yea yea yo
Everybody wanna know where the crib's at
Niggas just now gettin ice, so we get that
Mami starin at me like she wanna get kidnapped
Money lookin happy with his wife but we triz that
Along with Lisa, Aisha, Shonda, Renee
Even ran through the dorms down in Morgan State
In Miami, pool-party off the chain
Gettin brains in the water on Memorial Day
Uh, grand-mami all cool and shit
It's ya birthday, show me what I'm foolin with
Like no doubt, pokin doll out, pull ya g-string down south
Owww! Pass that, give shorty a shot
True enough we gon' see if she naughty or not
I'm on E feelin ready and hot
I give 'em twenty a pop, leave the panties atop
[Chorus - R. Kelly]
[RK] Fat Joe, R. Kelly we pop up
[FJ] Yeah, Terror Squad, Rockland what the fuck what
[RK] Fat Joe, R. Kelly we pop up
[FJ] Uh, uh, Rockland, Terror Squad what the fuck
what
[Both] Some of these kids is doin they own thing
But none of these kids stack chips like us
Some of these cats is doin they own thing
But none of these cats run tricks like us
Sébastien Cauet est né le 28 avril 1972 à St Quentin dans l’Aisne. C’est en 1985 qu’il commence la radio sur 91.4 puis NRL (Nouvelle Radio Laon) où il fait ses débuts d’animateur. Il enchaîne les petites radios puis arrive sur Fun Radio où il prend vite sa place au micro. Il anime alors le Morning de Fun. Le 27 janvier 1995, c’est le clash. Après une mauvaise blague sur les camps de concentration d’Auschwitz, il est licencié de Fun Radio. Mais il s’accroche et retrouve une place sur Skyrock où il anime le 6h/9h. En 1998, il est embauché chez NRJ et anime le « Gros Afternoon » de 17 h à 20 h. Il est alors directeur d’antenne de Rires et Chansons. En 1999, il devient directeur d’antenne de NRJ puis en 2000 celui de la radio Europe 2. En 2001, Cauet anime le 6h/9h d’Europe 2. En 2003, Cauet arrive sur le petit écran où il présente la Méthode Cauet, une émission de divertissement, un talk-show dans le style Trash Tv . Cauet est un bon représentant de la French Beauf Attitude ( Tunning / Blagues nulles / Fan de Porn Star ) , les ados l'adorent . Carla Nova Porn Star La methode Cauet le 04/05/2006
Malgré les avertissements et les rumeurs, il ne voulait pas y croire. Et puis, mardi 2 mai, vers 22 heures, alors qu'il attendait la sortie du public venu visionner en avant-première son film Dans la peau de Jacques Chirac, qui sortira sur les écrans le 31 mai, Karl Zéro a reçu un coup de fil de Rodolphe Belmer, le directeur général de Canal+. ""Le Vrai journal" est supprimé à la rentrée. Ta remplaçante s'appelle Laurence Ferrari", lui a-t-il dit froidement. Karl Zéro reconnaît que ce fut un gros coup de massue. Cet appel redouté signait la fin de dix-huit ans de collaboration avec Canal+, et surtout le prochain dépôt de bilan de sa société de production, La Société du spectacle, entièrement dépendante économiquement de la chaîne cryptée. Trente-quatre salariés à licencier. Il y a encore un an, Laurent Fabius et Nicolas Sarkozy n'avaient pas hésité à téléphoner à la direction de Canal+ pour plaider sa cause. Puis tous les soutiens se sont envolés en fumée. Ces derniers jours, le cabinet de Laurent Fabius répondait que ce dernier "ne fait aucun commentaire sur le sujet". Cet hiver, Pierre Charon, le conseiller de Nicolas Sarkozy, a téléphoné à "Karl". "Je l'aime beaucoup, explique Pierre Charon, mais j'ai dû lui expliquer qu'il ne peut se prévaloir sans cesse du soutien de Nicolas. Ce n'est bon pour personne, et nous, nous avons une présidentielle à préparer." Karl Zéro s'est donc retrouvé fragilisé avant d'être finalement débarqué. Fini, sur Canal, la gaudriole, l'irrévérence et le mélange des genres entre information et divertissement. L'animateur-producteur pensait pourtant être protégé par ses 10 % de parts de marché, quand la chaîne a du mal à dépasser les 4 % en moyenne. Pour la direction, son PDG Bertrand Méheut en tête, il fallait surtout apurer les comptes, notamment ceux de l'"affaire Alègre", qui continue à envenimer les relations avec Dominique Baudis, le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) au moment où la chaîne négocie des fréquences sur la Télévision numérique terrestre (TNT). C'est le 1er juin 2003, au plus fort de l'"affaire", que Karl Zéro commet son plus gros dérapage. Il lit à l'antenne une lettre du tueur en série dans laquelle Patrice Alègre désigne Marc Bourragué, ex-substitut toulousain, et Dominique Baudis, comme les commanditaires des assassinats d'une prostituée et d'un travesti. Le 19 juin, Alègre revient sur ses "aveux" et explique que cette lettre a fait l'objet d'une transaction de 15 000 euros avec l'animateur. Dans le même temps, Karl Zéro interviewe la prostituée toulousaine "Patricia", une des principales accusatrices de M. Baudis, et la rémunère pour cet entretien. "Bien sûr que j'ai franchi la ligne jaune, mais ai-je été seul à le faire ?", demande aujourd'hui Karl Zéro. Pour sa défense, il produit une lettre que Guillaume de Vergès, directeur général de l'époque, lui a envoyée le 3 juin 2003 : "Bravo et bien joué, mon cher Karl, pour ce "coup" qui démontre une fois de plus les qualités de transparence et de professionnalisme de ton émission." Karl Zéro ajoute : "Rien n'a été diffusé sans l'assentiment de toutes les directions de Canal. Depuis, Dominique Baudis, qui confond sa charge et sa vie privée, n'a cessé d'exiger ma tête." M. Baudis dément farouchement avoir évoqué le sort de l'animateur avec Canal+. Ses proches font d'ailleurs remarquer qu'il s'est écoulé trois ans entre l'"affaire" et l'éviction de Karl Zéro. "Le Vrai journal" était-il si inconvenant, avec son tutoiement systématique supposé souligner une collusion constante des journalistes et des politiques ? "Il a toujours été menacé, assure Karl Zéro. Menacé de cryptage, puis suspendu." Une émission, en octobre 1996, provoque en tout cas son retrait de l'antenne pendant un mois. Deux sketches sont en cause : l'un s'appelle Peuple fiction. Jacques Chirac y est sommé de tenir ses promesses et, pour finir, assassine tous ses fidèles. "Mais c'est surtout le deuxième sketch qui nous a posé problème, sourit l'animateur. On y montrait Jean-Bedel Bokassa, ex-empereur de Centrafrique, qui disait benoîtement : "Ma femme Catherine m'a demandé si elle pouvait coucher avec Jacques Chirac. Et je l'y ai autorisée car Chirac est un vrai gaulliste"." "Malgré ses limites et le créneau marketing de la contestation, Karl a permis un renouvellement du journalisme", estime Paul Moreira, qui fut le rédacteur en chef du "Vrai journal" à ses débuts. Moreira, aujourd'hui responsable du magazine d'investigation "90 minutes", sur Canal, explique : "Souvent, nous lui rappelions qu'une déclaration n'est pas une information. Mais son côté ado est désarmant. Avec ses méthodes de voyou, il semble vouloir agir comme s'il était chargé d'une mission sacrée." Karl Zéro a toujours cru qu'il pourrait pousser ses provocations. Petit dernier d'une famille de quatre garçons, les Tellenne, il cultive d'emblée avec ses frères une sorte d'humour basé sur un principe : on peut rire de tout et avec tout le monde. Le père, normalien, ancien du ministère des affaires culturelles à l'époque d'André Malraux, a transmis son érudition. Deux de ses aînés, animateurs du groupe Jalons, ont choisi de prendre des noms de scène. Bruno, alias "Basile de Koch", se dit anarchiste de droite et deviendra nègre de Raymond Barre, et surtout de Charles Pasqua. Eric, alias "Raoul Rabut", anime avec "Basile" le groupe Jalons, qui publie des parodies de la presse et rigole des politiques. Marc les rejoint en choisissant de se prénommer Karl Zéro. Il est incontestablement le plus doué en marketing. Celui, aussi, qui voit le mieux combien la rigolade de potache peut trouver sa place dans les télévisions privées. Dans l'orbite de Jalons, on trouve d'ailleurs ce qui deviendra le fameux esprit Canal+ : Albert Algoud, Philippe Vandel ou encore Benoît Delépine, auteur des "Guignols de l'info". C'est en 1996 que Karl Zéro fait "le vrai grand saut", en allant proposer à Alain de Greef, directeur des programmes du Canal de l'époque, de réaliser des interviews politiques. "Si tu fais 8 % de parts de marché, bougonne de Greef, je t'embrasse les pieds." "Dès le début, s'amuse Karl Zéro, on a fait 12 %, et j'ai vraiment cru que l'on allait créer un genre." Dans la forme, au moins. Sur le fond, tout demeure assez politiquement correct : la télévision reste forte avec les faibles et faible avec les forts. Dans cette aventure, Karl Zéro aura gagné un peu d'argent : "19 800 euros par mois avant impôts", dit-il. Cela lui a aussi donné des envies qui sont frustrées maintenant. "J'aurais tellement aimé couvrir la campagne présidentielle ! Mais, aujourd'hui, Canal souhaite éviter les emmerdements, les sujets qui pourraient gêner le business. Place à l'info aseptisée. C'est écoeurant qu'ils continuent sans moi." Raphaëlle Bacqué et Daniel Psenny ( Le Monde )